Depuis le 1er avril 2023, vendre un bien de faible performance énergétique (classement F ou G) est désormais soumis à la réalisation d’un diagnostic poussé. Cela concerne les maisons individuelles comme les immeubles en monopropriété (pour l’instant les copropriétés ne sont pas concernées).
Concrètement, le vendeur doit présenter aux acquéreurs un audit qui non seulement mesure la performance énergétique mais qui surtout détermine la nature des travaux à effectuer et en chiffre le montant dans la perspective de remonter l’habitation à une classe E au minimum. En cela l’audit énergétique est nettement plus complet que ne l’était le DPE, réduit à une simple mesure de performance énergétique.
Le diagnostic évalue également les économies générées par les aménagements réalisés.
Il doit idéalement être présenté à l’acheteur dès sa première visite et au plus tard lors de la signature du compromis ou de la promesse de vente.