Lorsque l’on parle pollution,  on pense tout naturellement aux cours d’eau, aux sols ou à l’air que l’on respire. Mais dans notre monde moderne, il est une pollution autrement moins visible mais tout autant nuisible : la pollution sonore.

Du transport routier à l’aérien en passant par les chantiers ou le bruit en milieu professionnel, nous sommes à longueur de journée assaillis d’ondes sonores. De la simple fatigue, à l’altération de nos capacités auditives, le bruit peut provoquer bien des dégâts.

Pour tenter de protéger chaque citoyen, le législateur fait régulièrement évoluer la loi. Ainsi par exemple le code de la santé publique (article R. 1334-31) prévoit un encadrement du niveau de bruit autour des chantiers. En matière de transport, l’exposition au bruit est désormais prise en compte via la transposition d’une directive européenne qui impose aux États membres un cadre unique  pour lutter contre les nuisances sonores. Au cœur du texte, l’obligation d’établir des cartes d’exposition au bruit dans les zones sensibles (agglomérations, aéroports, etc) et  de mettre en place des plans d’actions spécifiques à la fois en matière de prévention mais aussi de réduction du bruit.

Le bruit est bien souvent un sujet sensible pour de nombreux professionnels. Des chaudronniers aux ouvriers du bâtiment en passant par le personnel de piste d’un aéroport, les risques de perte auditive à moyen terme sont bien réels.

Les employeurs se doivent tout à la fois de mesurer le niveau sonore sur le lieu de travail et de mettre en place des mesures de protection adaptées comme le prévoit le code du travail dans son article article L. 4121-2.

De nombreux seuils d’exposition sont prévus par la réglementation mais il faut retenir qu’en aucun cas le niveau crête de 140 décibels C ne peut être dépassé. Cette valeur correspond pour information au bruit des réacteurs d’un avion à réaction au décollage.

En cas de doute sur un niveau d’exposition au bruit, il est nécessaire d’effectuer une mesure. Les commissaires de justice chez VENEZIA sont équipés de sonomètres  et formés à la mesure d’exposition au bruit afin de pouvoir dresser tout constat permettant d’évaluer un trouble en toute objectivité.